Cicadelle blanche du pommier
La cicadelle blanche du pommier est indigène en Amérique du Nord; on la rencontre dans la plupart des régions pomicoles du Canada et des États-Unis. Le pommier constitue probablement le seul hôte sur lequel hiverne l’insecte, mais celui-ci peut, à la belle saison, infester également le pêcher, le prunier, le cerisier ou l’aubépine. La cicadelle se nourrit exclusivement des feuilles et n’attaque pas directement le fruit.
Description
L’œuf de cicadelle fait moins de 1 mm de longueur, il est blanc crème et de forme cylindrique, avec des extrémités en pointe. L’insecte passe par cinq stades nymphaux. Les jeunes nymphes des premier et deuxième stades nymphaux sont blanchâtres avec des yeux rouges ternes, et font environ 1,0-1,5 mm de longueur (figure 4-22). Lors du troisième stade nymphal, des ébauches d’ailes et des yeux blancs ternes font leur apparition. Aux quatrième et cinquième stades nymphaux, la cicadelle garde la même apparence qu’au troisième stade, mais elle est plus grande (figure 4-23). Les nymphes de la cicadelle blanche du pommier se distinguent de celles de la cicadelle de la pomme de terre par leur façon de se déplacer lorsqu’elles sont dérangées : la cicadelle blanche avance ou recule, tandis que la cicadelle de la pomme de terre se déplace de côté, à la manière d’un crabe. Les adultes sont blanc crème, mesurent environ 3 mm de longueur et maintiennent leurs ailes au-dessus de leur dos lorsqu’ils sont au repos (figure 4-24).
Introduction
De nombreuses espèces de cicadelles envahissent les pommiers, mais deux seulement ont une incidence économique en Ontario : la cicadelle blanche du pommier, Typhlocyba pomaria (McAtee), un insecte indigène, présent partout où l’on cultive la pomme; et la cicadelle de la pomme de terre, Empoasca fabae (Harris), qui s’attaque occasionnellement aux pommiers, notamment aux jeunes arbres non productifs.
